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Semaines 4 et 5 – 80 tonnes de béton plus tard…

Suite à notre première vraie fin de semaine de congé (ou presque), la coulée des fondations continue. En finissant la journée, le vice-maire de Pilimini nous emmène visiter trois terres, dont l’une d’elle nous sera généreusement donnée par la communauté. Suite aux visites, nous devrons sélectionner celle qui nous plaît le plus. Des nouvelles de la terre PRÉCI CANADA seront données dans les prochains blogues!

Le lendemain, les travaux continuent, la chaleur et la fatigue commencent à se faire sentir. Petit estimatif de notre contremaître, nous devons brasser l’équivalent de 5 tonnes de béton par jour depuis les derniers jours. Nous sommes tout de même motivés à terminer la coulée des fondations d’ici la fin de semaine!

La photo classique du PRÉCI
Les maîtres menuisiers désinstallent et installent les coffrages

Le PRÉCI en mode touriste

Coup de tonnerre, nous apprenons au milieu de la semaine que le concasseur de la carrière de notre fournisseur de granite est en panne…Le manque de granite nous empêche de poursuivre les travaux sur le chantier.

Alors quoi de mieux que de profiter de ce temps d’arrêt pour aller découvrir le pays! En l’espace d’un avant-midi, nos sacs à dos sont remplis et nous sommes en route vers Labé avec nos partenaires locaux (notre contremaître Mahfouz Diallo, notre architecte de projet Maladho Bah et notre chauffeur Moustafa Sow), où nous passerons la nuit.

Direction Mali (la ville, pas le pays)

Le lendemain matin, c’est direction Mali, une ville située à 3h au nord de Labé. Planification de la journée: visite de la dame du Mali et festival de la pomme de terre. Un événement à ne pas manquer selon les locaux!

Tout-à-fait pittoresque!

3h de route et un bon mal de fesses plus tard, nous sommes arrivés! La vue est à couper le souffle. Nous en profitons pour arrêter saluer les autorités locales avant de se diriger vers la Dame de Mali, au Mont Loura.

Selon la légende controversée, la Dame de Mali représente une jeune femme d’une beauté et d’un charme dévastateur qui aurait été infidèle à son mari. Comme punition, elle aurait été condamnée à regarder avec désolence les plaines du Foutah Djalon pour l’éternité.

Il y aurait actuellement en cours un programme pour modifier cette légende afin que la dame porte le nom de Néné Foutah, soit maman du Foutah.

Avec les partenaires
La Dame de Mali

Pour continuer sur notre lancée touristique, nous nous dirigeons au sommet de la montagne afin d’assister à l’événement annuel du festival de la pomme de terre. Après avoir payé notre coût d’entrée, nous entrons sur le site et la vue imprenable nous coupe tout simplement le souffle (à moins que nous étions juste essoufflés des 5 minutes de marches sur la pente entre le stationnement et le sommet).

Les premiers commerçants arrivés au festival de la pomme de terre
La vue du mont Loura à 1515 m d’altitude
Petit agrandissement sur les villages situés au bas de la montagne. On peut même y voir des gens! (À vous de trouver 😉 )

Le festival de la pomme de terre, sans pommes de terre..

Malheureusement pour nous, nous devions quitter vers 16 h 30 et la fête commençait vers 17 h, où musique, grillades et pommes de terres étaient au menu. Faut croire que le PRÉCI ne mangera pas de pommes de terre au festival de la pomme de terre cette année! Pour terminer la journée, retour vers Labé avec un magnifique couché de soleil.

Petit village sur le chemin du retour
Les plaines africaines

Session de magasinage!

Le lendemain, nous avons passé la journée à Labé pour faire quelques achats essentiels, pour magasiner des tissus et pour faire prendre nos mesures par des tailleurs afin de se faire coudre un complet traditionnel que nous porterons prochainement…à venir dans le prochain blogue!

Le plus important..!
En attente de la couturière
Amadou qui se fait prendre en mesure

Le match

En fin de journée, nous pensions revenir vers Pilimini mais par un imprévu, notre chauffeur n’était pas disponible pour nous reconduire jusqu’au village. Nous passerons donc la nuit à la demeure de notre contremaître. En soirée, nous en avons profité pour faire un match de foot avec les enfants du quartier.

Pointage final: 5 – 4 pour l’équipe à Amadou!

Pas facile sur le cardio

Retour à Pilimini

C’est en taxi commun que nous avons prit la route de retour vers Pilimini! Petit décompte rapide: il y avait 13 personnes à l’intérieur, et 5 sur le toit (ne vous inquiétez pas, nous étions tous à l’intérieur du véhicule).

Le confort de la voiture était très surprenant!

Et c’est reparti!

Notre incroyable équipe de chantier et nous-mêmes sommes revenus reposés et en pleine forme afin de finaliser les fondations. Tellement en forme que nous avons coulé nos deux journées records pour la quantité de béton, ce qui nous à permis de terminer les fondations!

Alimou en mode machine à béton
Partir sur des fondations solides

Ce n’est pas fini, ce n’est qu’un début!

Avoir fini les fondations est un très grand mot. J’aurais du préciser: nous avons terminé les longrines des fondations! Ce qui nous attend maintenant, c’est approximativement 30 chargements de 10 roues de remblais.. pelletés à la main!

Soupir de soulagement pour l’équipe, nos partenaires locaux ont mobilisé la communauté de Pilimini afin de nous donner un coup de mains. Une chance!

Nous souhaitons d’ailleurs remercier chaleureusement la communauté d’être venue en grand nombre nous assister. Votre aide à été grandement appréciée par toute l’équipe de travail et l’équipe du PRÉCI!

Probablement la tâche la plus difficile du chantier jusqu’à maintenant
Souleymane, notre partenaire local en action
Le responsable de la jeunesse de Pilimini
Préparation du riz pour les volontaires

En mode menuisières et menuisiers!

Lors de nos temps libres de la semaine, nous en avons profité pour construire des meubles pour la maison, 100% fabriqués en matériaux recyclés du chantier. Même les clous! Un bon passe-temps qui a attiré quelques yeux curieux que l’on voit à l’arrière de la photo.

Prochaine étape: les briques!

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